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Science et Acupuncture

En novembre 1997, le National Institute of Health (NIH, institut national de la santé), la plus haute instance médicale des Etats-Unis, a convoqué une conférence de consensus afin de faire le point sur l’acupuncture. Référence internet : http://www.nlm.nih.gov

Cette séance publique au plus haut niveau entre médecins et chercheurs avait pour but d’établir si l’acupuncture relevait du charlatanisme ou de la médecine. Un jury d’experts mondialement réputés et appartenant à diverses branches médicales (biologie, psychologie, épidémiologie, pharmacologie, psychiatrie, anthropologie, neurologie, etc.) a rédigé un rapport de synthèse des débats dont les conclusions ont valeur de recommmandations officielles.

Outre les 43 indications reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé dès 1979, cette conférence a débouché sur une explication scientifique de l’acupuncture, consacrant cette technique chinoise millénaire comme une médecine à part entière dans le sens occidental du terme. En bref, les explications scientifiques des actions de l’acupuncture consistent en :

  • une action analgésique est créée en augmentant les taux d’endorphines et de sérotonine
  • un effet homéostasique global principalement par voie de régulation neuro-hormono-physiologique 
  • un effet sérotoninergique, soulageant les allergies
  • un effet de diminution de l’activité sympathique apportant un effet de relaxation chez les gens hypertendus  ayant un profil hyper-dynamique
  • des effets vasodilatateurs et antispasmodiques incontestables pour soulager les spasmes musculaires
  • un rôle de régulation hormonale pour traiter les problèmes méaboliques tels les processus de dysménorrhées, les irrégularités menstruelles, l’hypothyrroïdie légère
  • un rôle thérapeutique prépondérant reconnu au niveau des maladies inflammatoires telles les arthrites et tendinites en augmentant de façon certaine le cortisol
  • un effet pour renforcer le processus immunitaire en stimulant la production de gammaglobulines, favorisant une amélioration des processus anti-infectieux.